Other Alias
symlinkSYNOPSIS
#include <unistd.h>
int symlink(const char *target, const char *linkpath);
#include <fcntl.h> /* Définition des constantes AT_* */
#include <unistd.h>
int symlinkat(const char *target, int newdirfd, const char *linkpath);
Exigences de macros de test de fonctionnalités pour la glibc (consultez feature_test_macros(7)) :
symlink() :
- _BSD_SOURCE || _XOPEN_SOURCE >= 500 || _XOPEN_SOURCE && _XOPEN_SOURCE_EXTENDED || _POSIX_C_SOURCE >= 200112L
symlinkat():
-
- Depuis la glibc 2.10 :
- _XOPEN_SOURCE >= 700 || _POSIX_C_SOURCE >= 200809L
- Avant la glibc 2.10 :
- _ATFILE_SOURCE
DESCRIPTION
symlink() crée un lien symbolique avec le nom linkpath indiqué, et qui pointe sur target.Les liens sont interprétés à l'exécution, comme si le contenu du lien était remplacé par le chemin d'accès pour trouver un fichier ou un répertoire.
Les liens symboliques peuvent contenir .. pour le chemin, qui (s'il est utilisé au début du lien) se réfère aux répertoires parents du lien.
Un lien symbolique (aussi nommé « soft link ») peut pointer vers un fichier existant ou sur un fichier non existant.
Les permissions d'accès à un lien symbolique sont sans importance, le propriétaire est ignoré lorsque l'on suit le lien, il n'est vérifié que pour supprimer ou renommer le lien si celui-ci se trouve dans un répertoire avec le sticky bit (S_ISVTX) positionné.
Si linkpath existe, il ne sera pas écrasé.
symlinkat()
L'appel système symlinkat() fonctionne exactement comme symlink(), les seules différences étant décrites ici.Si linkpath est un chemin relatif, il est interprété relativement au répertoire référencé par le descripteur newdirfd (plutôt que par rapport au répertoire courant, comme c'est le cas avec symlink()).
Si linkpath est relatif et si newdirfd a la valeur spéciale AT_FDCWD, alors linkpath est interprété relativement au répertoire de travail du processus appelant, comme pour symlink().
Si linkpath est un chemin absolu, newdirfd est ignoré.
VALEUR RENVOYÉE
S'il réussit, cet appel système renvoie 0. S'il échoue, il renvoie -1 et remplit errno en conséquence.ERREURS
- EACCES
- L'écriture dans le répertoire contenant linkpath est interdite, ou l'un des répertoires composant linkpath ne permet pas le parcours. (Consultez aussi path_resolution(7).)
- EDQUOT
- Le quota de ressources de l'utilisateur sur le système de fichiers a été atteint. Les ressources peuvent être des inœuds ou des blocs de disque, suivant l'implémentation sur le système de fichiers.
- EEXIST
- linkpath existe déjà.
- EFAULT
- target ou linkpath pointent en dehors de l'espace d'adressage accessible.
- EIO
- Une erreur d'entrée-sortie s'est produite.
- ELOOP
- linkpath contient une référence circulaire (à travers un lien symbolique).
- ENAMETOOLONG
- target ou linkpath est trop long.
- ENOENT
- Un répertoire dans le chemin linkpath n'existe pas ou est un lien symbolique pointant nulle part. Ou encore target est une chaîne vide.
- ENOMEM
- Pas assez de mémoire pour le noyau.
- ENOSPC
- Le périphérique contenant le fichier n'a pas de place pour une nouvelle entrée de répertoire.
- ENOTDIR
- Un composant utilisé comme un répertoire dans le chemin linkpath n'est en fait pas un répertoire.
- EPERM
- le système de fichiers contenant linkpath ne permet pas la création de liens symboliques.
- EROFS
- Le chemin linkpath se trouve sur un système de fichiers en lecture seule.
Les erreurs supplémentaires suivantes peuvent également se produire pour symlinkat() :
- EBADF
- newdirfd n'est pas un descripteur de fichier valable.
- ENOTDIR
- linkpath est un chemin relatif, et le descripteur newdirfd est associé à un fichier, pas à un répertoire.
VERSIONS
symlinkat() a été ajouté au noyau Linux dans sa version 2.6.16 ; la glibc le gère depuis la version 2.4.CONFORMITÉ
symlink() : SVr4, 4.3BSD, POSIX.1-2001, POSIX.1-2008.symlinkat() : POSIX.1-2008.
NOTES
Il n'y a pas de vérification de l'existence de target.Effacer le nom référencé par un lien symbolique effacera effectivement le fichier (à moins qu'il ait d'autres liens matériels). Si ce comportement est indésirable, utiliser link().
COLOPHON
Cette page fait partie de la publication 3.65 du projet man-pages Linux. Une description du projet et des instructions pour signaler des anomalies peuvent être trouvées à l'adresse http://www.kernel.org/doc/man-pages/.TRADUCTION
Depuis 2010, cette traduction est maintenue à l'aide de l'outil po4a <http://po4a.alioth.debian.org/> par l'équipe de traduction francophone au sein du projet perkamon <http://perkamon.alioth.debian.org/>.Christophe Blaess <http://www.blaess.fr/christophe/> (1996-2003), Alain Portal <http://manpagesfr.free.fr/> (2003-2006). Julien Cristau et l'équipe francophone de traduction de Debian (2006-2009).
Veuillez signaler toute erreur de traduction en écrivant à <[email protected]> ou par un rapport de bogue sur le paquet manpages-fr.
Vous pouvez toujours avoir accès à la version anglaise de ce document en utilisant la commande « man -L C <section> <page_de_man> ».